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Posted by Fred Grandjean on 03/07/08, updated on 03/07/08
GSCT et les Sus-Pendus invitent… TRAINING
Le week-end du 28 et 29 juin, nos amis les Sus-Pendus et le Groupe Spéléo Centre Terre organisent différents parcours spéléo à ciel ouvert ! De quoi s’entraîner dans une excellente ambiance !
Text by Antoine Lejeune
Photo by Antoine Lejeune
Entraînement en plein air
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Ce samedi matin nous avons rendez-vous, Carmen, Medy, Vivian, Gast et votre serviteur pour une sortie. Nous partons à 2 voitures sous un ciel couvert, direction les Lacs de l’Eau d’Heure. Pour y faire quoi ? Ben, de la spéléo pardi ! Ce week-end du 28 et 29 juin, nos amis les Sus-Pendus et le Groupe Spéléo Centre Terre organisent différents parcours spéléo à ciel ouvert ! De quoi s’entraîner dans une excellente ambiance !

Un crochet par Philippeville pour acheter une baguette et accessoirement une tarte aux fruits et nous voilà arrivés à la Carrière près de Senzeille. Un bel écrin dans la nature! On va s’inscrire, que voilà déjà la voiture nr2. Un p’tit goûter, le temps de s’équiper, et nous partons pour un premier parcours appelé soft…


The fellowship of the descendeur…

Mais il s’agit simplement de se dérouiller les pattes. Déjà un parapluie nous force à enlever le moustif de frein si on ne veut pas se bloquer pour remonter. Ca continue avec une corde-passerelle suivie de descentes, entrecoupées de main-courantes. Tout le monde se débrouille très bien et après une pause nous attaquons le parcours pro…
Et là, c’est tout de suite autre chose. Une MC nous conduit tout en haut de la falaise pour le départ. Après une première descente, nous remontons 5m à l’échelle. Puis des MC et des descentes pour arriver sur un petit plateau. De là, une échappatoire est possible. Ensuite re-descente et remontée, parfois en changeant de corde à mi-hauteur pour gagner du temps sans devoir monter jusqu’au fractio. Arrivés à un coin, le spectacle devient très aérien ! Au-dessus de la mare il s’agit de penduler pour attraper le corde suivante. De là, une cordelette attachée permet d’attraper une autre corde qui elle s’arrête à raz de l’eau. A ma grande honte, j’ai vu filer mes pédales restées accrochées à la corde précédente. Je préviens Vivian qui me suit, qu’il ne commette pas la même faute, et par la même occasion s’il pouvait me ramener mon matos... Moi je me laisse descendre dans un bateau improvisé de chambres à air stationné-là et tire la corde tracée horizontale pour arriver sous une échelle qui monte de 20 m. Une corde pend pour s’assurer à la poignée. Tout en haut, on descend pour atteindre un petit bord où une MC espacée assure avant de remonter. Par après, les descentes, les MC et remontées défilent pour enfin arriver à un autre coin. Là, une découpe dans la falaise permet de se faufiler jusqu'à une remontée qui elle mène à une tyrolienne en fin de parcours. Il est environ 18h et une brochette est la bienvenue, accompagnée d’une Cochonne, une bonne bière locale. Gast, Carmen et Vivian décident alors de rentrer au Luxembourg. On se dit au revoir autour d’un morceau de tarte, et puis Medy et moi entamons une seconde fois le dernier parcours.


Ils sont fous ces spéléos…

Cette fois je ne prends pas de photos ce qui accélère nettement la progression. Medy me passe une poulie pour la tyrolienne à la fin. C’est juré, j’en m’en achèterais une ! Elle me précède et je dois avouer qu’elle file plutôt rapidos ! De temps en temps un « Allez Antoine » pour vérifier si je suis encore là et que je n’ai pas abandonné la partie. « Oui, oui tout va bien » Arrivé au-dessus de la mare, ça va cette-fois et je ne commets pas la même erreur. Près de la tyrolienne, je me demande si je dois garder le moustif de frein pour tout le trajet. A mi-chemin je l’enlève ce qui améliore l’avancée. A nouveau sur terre ferme, je bois encore une bière. Eh bien, ce parcours s’est passé avec beaucoup plus de facilité cette fois-çi !


Bivouac sous les Ă©toiles...

Nous plantons la tente… enfin c’est vite dit car le sol résiste à nos piquets. Mais heureusement un marteau a tôt fait de lui clouer le bec, sinon on dormirait sous un truc qui ne ressemble que de loin à un igloo. Puis on s’organise un souper. Il est passé minuit quand je m’endors. La tête contre un coté de la tente, les pieds contre l’autre coté. Décidément, ces tentes igloo pour 2-3 personnes ne sont assez grandes que pour une !
Le lendemain nous partons pour le Barrage de la Plate Taille et les Sus-Pendus.
C’est inévitable, chaque année il faut bien ouvrir les yeux pour ne pas se gourer de chemin. On croit reconnaître et finalement… ben on ne reconnaît plus ! Nous arrivons tout de même près de la grande tour de 100 m. Ici non plus il n’y a pas grande foule et nous allons retrouver le stand à inscription.


En douceur…

Plusieurs parcours s’offrent à nous. Nous commençons par celui installé autour de la grande salle des pompes du barrage. Après une montée de 5m un petit parapluie continue puis à nouveau une montée suivie d’une MC. Là, une descente se termine sur fin de corde. Que faire ? Un coup d’œil derrière le coin du bâtiment nous signale une corde qui pend. Il s’agit de changer de corder pour continuer. S’ensuit un parcours de pendules, de montées et descentes et, tiens… une tyrolienne qui nous ramène au sol!


Toujours plus haut !

À coté de la porte de ce bâtiment commence un autre parcours qui lui mène petit à petit vers le haut de la tour ! Nous montons 10 m pour commencer une MC. Là je travaille avec mes 2 longes et les pédales. Un spéléo photographe perché là-haut me conseille de ne travailler qu’avec les longes et d’utiliser mon élan pour avancer. Il a raison, ça va nettement plus vite. En bout de MC, un parapluie au-dessus du vide et puis c’est l’ascension le long de la façade de la tour ! Un toit au coté permet encore de sortir, mais nous continuons. De là, ça monte jusqu’à la fin, 80m plus haut. Entrecoupée de fractios, la corde passe par une étroiture de plusieurs mètres ou je n’utilise qu’un pied pour monter. L’autre je le laisse balancer. Et j’arrive à la fin. Une petite terrasse ou je me défais de la corde pour que Medy puisse ensuite monter également. La suite se fait à pied. Dans la tour nous montons un escalier pour arriver à nouveau dehors sur le toit. Là nous sommes tout en haut!


Et puis plus bas…

Deux voies permettent de descendre plein pot. Une troisième descend de quelques mètres suivis par une progression horizontale. Nous prenons celle-là. La MC tourne autour d’un coin de la tour et continue. Cette face est à l’ombre, mais le vent souffle fort ! Une descente de 15m, puis à nouveau une MC et une descente, entrecoupée d’un fractio jusqu’à la grande passerelle qui connecte la tour avec le barrage gigantesque. Là, plusieurs possibilités : Ou bien emprunter deux voies plein pot, ou bien sortir et prendre le lift pour descendre. Mais la troisième offre est la plus alléchante : utiliser 2 immenses parapluies et ensuite une descente jusqu’au sol, en partie en posant les pieds sur la pente du barrage. Les parapluies sont intéressants car ils offrent ainsi un spectacle de voltige aux touristes passants tout près sur le barrage. Ce qui a l’air de leur plaire…


L’appel de la tour

A nouveau sur terre ferme, notre faim se fait cruellement sentir. Une bonne frite a tôt fait de nous rassasier. Je n’ai pas terminé ma bière que Medy a déjà commencé l’ascension de la tour. C’est parti pour 100m ! Elle est au fractio à +50 quand moi je commence. C’est long une montée. En plus je ne peux me servir du croll de pied vu qu’il dépasse la tige de ma chaussure et qu’il frotte constamment contre mon os de tibia. My precious ! Arrivée en haut, Medy emprunte l’immense tyrolienne qui file 100m plus bas. Très peu pour moi, je décide de refaire le parcours de descente avec les grands parapluies sous la passerelle. D’en haut j’aperçois Medy qui vient de terminer sa descente vertigineuse et qui se dirige vers le lift pour me rejoindre. Nous descendons à nouveau sous la grande passerelle devant les touristes amusés. Arrivés en bas, les Sus-Pendus commencent tout doucement à déséquiper les voies. On se décide pour un dernier parcours : celui que nous avions fait en second lieu et qui mène via des MC vers la tour. Medy me précède. C’est après les MC que mes forces fondent. Au parapluie je ne parviens qu’avec difficulté à avancer croll et poignée. J’me dis merde et j’essaye le maximum. Je me laisse alors descendre et emporter vers l’autre coté. Ouf, la corde entre le descendeur et croll était assez longue ! Là commence la montée… encore et toujours sans ce maudit croll. Mais bon, là les forces reviennent. Vive la bouteille d’eau ! Je passe à nouveau la longue étroiture et nous voilà à la fin !
En repartant, on décide d’aller nager dan le lac. Juste à coté, le festival de tuning se termine. Ca me fait penser… vu que nous n’étions pas sous terre, toute notre quincaillerie blinque comme des voitures customisées ;-)


Un très grand merci aux organisateurs … et à la fois prochaine !


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